Tracé définitif de la page 11

Voici le bouclage de notre enterrement.
La page comporte peu de paroles, beaucoup d'images.
De fait, les quelques paroles contenues - la fin de l'oraison funèbre - reprennent une chanson d'Indochine !
(à la base j'hésitais entre Indo et cet extrait de "Justine" et un extrait du "Cendrillon" de Téléphone, où JL-Aubert explique que "sur la Terre et dans les cieux les anges n'aiment pas devenir vieux").

Dans tous les cas, les funérailles auront été privées de toute solennité :

Le curé est désinvolte, l'assistance s'ennuie (et dans le cas particulier de Rainer,on peut même parler de fantasme),
le cimetière n'a l'air de rien...






Je confirme les tendances révélées en esquisse, rapport à la distinctionde la partie inférieure de la page de sa partie supérieure :
l'insistance sur le bas de la représentation du cercueil, les dynamiques des perspectives (meublage du cimetière à droite, statue bordant le côté gauche, grille en bas à droite, stabilité des grillages au centre).

Le petit quelque chose en plus : 208 ko en quadrichromie

Pour le dessin final, j'ai repris le procédé consistant à dessiner les arrière-plans
soit avec des contours extrêmement fins (0,18 mm) comme sur l'avant-dernière image
soit sans contour du tout (les deux autres images du bas), afin de meubler toute la vignette et
lui donner la complexité souhaitée, sans pour autant détourner l'attention du lecteur.

En ce qui concerne le dessin underground (1^ère image), le fond multicolore représentant un ciel en feu
est rendu possible par l'usage de l'aquarelle, y compris au niveau des effets de coulée.

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Pour le dessin de la deuxième vignette, le visage vu de trois quarts, j'ai travaillé un petit peu la technique des visages ("Porträtzeichnen leichtgemacht") pour modéliser la vue de dessous du portrait de Rainer.
Cliquez ici pour en relever davantage de détails.

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