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Esquisse
de la page 9 |
Certains sont fondamentaux : on retrouve ainsi Rainer et Mehdi D'autres n'interviennent que momentanément : le curé ne jouera de rôle que lors des enterrements,
les deux individus "cools" qui discutent n'ont aucune fonction directe. En revanche, par rapport à l'histoire,
ils apportent un regard clair et posé sur les choses. Un regard sarcastique, en l'occurrence (leurs réflexions
sur la taille du cercueil) La femme fatale. C'est uniquement à cause d'elle que va se dérouler l'histoire que je dessine. Elle apparaît
tout en bas à droite de la page 9. Alors il fallait bien la choisir. Pour ça, j'ai déniché une photo de jeune cadre dynamique genre qui-n'en-veut, dont le maquillage conférait un regard
sec et glacial. A partir de là, j'ai repris la photo, et conservé certains aspects fondamentaux : des yeux gros et visiblement bordés pour
plus d'expressivité, bouche mince, lèvres à plat ne révélant aucun sourire, cheveux blonds et courts (femme moderne) à
la coiffure non-conventionnelle (expression, caractère). J'ai conservé son tailleur (femme d'importance), ouvert sur la poitrine (assurance,
même s'il y a un vêtement en rien décolleté), et la couleur rouge, à la fois inconvenante en enterrement, et symbolique du sang.
La page 9 entame le chapitre 3 de notre histoire : "une sortie au cimetière".
Le cadre aidant, je vais entamer un détachement par rapport au relatif réalisme qui prévalait jusqu'alors :
interventions mystiques, images underground (à partir de la page 10).
En attendant ces réjouissances, cette page 9 ne représente que des personnages :
quelques coups de crayons complémentaires :