Les esquisses diverses


... par opposition à ce que je qualifierai d'esquisses finales.

Concrètement, ça signifie :
Les esquisses des pages définitives [rubrique suivante] sont au format réel, et quand les esquisses seront satisfaisantes, je pourrai les repasser à l'encre de Chine et les colorer. Il est donc souhaitable que les supports de ces esquisses ne soient pas déjà complètement dégradés et rayés par des crayonnages et gommages successifs.
C'est pour cette raison que les "tests" ont déjà été réalisés, lors de la phase de "premiers crobards".

Quant aux détails qui n'ont pas été inclus dans les croquis initiaux, il peut être souhaitable que je les traite aussi séparément dans un premier temps. Ce sont ces "esquisses diverses".

Ces esquisses diverses se font en même temps que les esquisses "finales", au fur et à mesure de mes besoins.


Une illustration valant parfois mieux que de longs discours, voici quelques exemples.


Le script indique la présence récurrente de plusieurs personnages : un "Pers.1" et un "Pers.2" (qui est le personnage principal), quatre violeurs dont deux réinterviendront dans la suite du récit, la victime du viol, une autre fille...

Il est nécessaire que je fige une bonne fois pour toutes leurs traits, afin qu'ils puissent être facilement reconnus au cours du récit.
Ce qui compte donc ici, ce n'est pas tant de faire des portraits fidèles (cf. le motif en bas à gauche, complètement raté), que de bien repérer quels seront les traits qui caractériseront chacun.

Les exercices à tâtons m'ont déjà donné le violeur principal, avec sa tête anguleuse et sa natte, et le personnage principal, aux traits brutaux, fort menton et front dégarni.


D'autres esquisses de personnages sont accessibles sur une page séparée !

Esquisses des personnages




Les stations de métro dans mes esquisses ont également subi un certain nombre d'évolutions.
L'inspiration des stations parisiennes est très présente, et il m'a été difficile de rompre avec les volutes de Hector Guinard. Pourtant, les stations d'autres villes donnent des modèles intéressants. Le métro berlinois par exemple donne des décors sobres et froids, avec quelques essais très "Futuropolis" (essayez à l'occasion Potsdamer Platz à minuit...).




Evolution des bouches de métro
premier croquis
second croquis
première esquisse esquisse finale

Dans cette BD, la station de métro apparaît comme un trait d'union entre le monde et l'antichambre des Enfers, elle doit déjà avoir quelque chose d'irréel et de déshumanisé, où les hommes sont malgré tout contraints de s'entasser.

En définitive, les stations se sont trouvées libérées de tout artifice - à l'image de la ville qui les porte comme autant de pustules, histoire de banaliser la transition du réel au monstrueux.

Le métro, comme véhicule, est représenté de même sans paillettes : un aspect un peu rustique, simple, inspiré peut-être du métro new-yorkais tel qu'on le voit au cinéma, ou du métro de Francfort, très reconnaissable dans mes dessins. Le métro parisien, quant à lui, est trop moderne, trop clean pour l'objet de cette BD.

Le métro (tiré des esquisses finales)







Un croquis préparatoire à la page 5 : une vue plongeante de la ville, avec une de ces stations dans le coin.
La ville plongée dans la nuit doit être une agglomération d'immeubles dominants et froids, et les trottoirs déserts conforteront l'ambiance inhumaine du lieu.








Accès aux esquisses finales

Esquisses finales - sommaire







Remarque de dernière minute...

Je viens de repérer un truc rigolo (et involontaire) qui me donne l'idée d'un super jeu-concours :
Au premier (et aux suivants aussi) qui reconaîtra à quelle grande personnalité ressemble le premier des personnages griffonés ci-dessus, j'enverrai un dessin manuscrit et dédicacé de moi, qui vaudra probablement très cher dans quelques années !!





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