Robin DR-400-180




Faut-il le présenter ??

Le DR-400 est LE avion de tourisme français : fabriqué par les Français, et pour les Français.
En effet, un DR400 immatricué en Angleterre, en Suisse ou en Allemagne est encore concevable,
mais il convient dans ces pays de ne pas trop s'éloigner des modèles Cessna et Piper.
Ce faisant, les gens de là-bas ne se rendent peut-être pas bien compte de ce qu'ils ratent...







L'avion donne une grande sensation de légèreté, avec sa structure bois et toile, qui lui permet de voler, à puissance égale, à 40 km/h de plus que son homologue métallique, le Piper Pa-28-181 (181, pour "181 tonnes" :-) ).

Les ateliers Pierre Robin, appelés désormais Apex et au futur institutionnel malheureusement encore un peu flou, exercent leur art sur le terrain de Dijon-Darois depuis une mouture bien éprouvée :


Au commencement, il y eut le Jodel, de Jean Delemontez. Le Jodel, c'est un tube avec un moteur d'à peine 100 cv à un bout, à l'autre bout une grosse barre verticale qui se déplace de droite à gauche, et au milieu, une aile en bois et toile, droite puis avec des extrémités trapézoïdales qui forment un dièdre positif. Le concept est né. Voir l'illustration ci-contre.

Et sous chaque aile, un train d'atterrissage pour que l'avion puisse re-servir après que l'on terminé un vol.
La seule reprise connue du concept est celle du chasseur F4 Phantom.

Le concept Jodel
C'est l'alliance de Jean Delemontez et Pierre Robin qui donne lieu à la série des DR, Délémontez-Robin.
  • On part du Jodel, qui se transforme en DR200, et évoluera jusqu'au DR221. Au stade du DR221, le Dauphin, on en est au DR400 à roulette de queue : toujours 100 chevaux, mais une banquette arrière, des freins qui freinent (eh oui !), des instruments de bord un minimum complexes... du bonheur.

  • Moyennant le remplacement de la roulette de queue par un train d'atterrissage tricycle, le DR221 devient Petit Prince et Dauhin 2+2 (2 adultes + 2 enfants à bord) : c'est le DR400-120 cv, avion école standard.

  • Après, ça s'emballe, le Dauphin devient Chevalier : c'est le DR400-140 cv, alignant même 160 cv lorsque c'est un DR440-B. Il est extérieurement totalement identique au DR420, si ce n'est un nez un peu plus gros pour un plus gros moteur.

  • La seule différence visible entre le DR440 et le DR400-160 Major réside dans les réservoirs d'ailes, 40 litres en plus dans chaque emplanture. On les aperçoit sur le dessin présenté ici.

  • Rajoutez encore 20 cv et vous avez le Régent, DR400-180 cv. Comme le nom l'indique, c'est le roi.

  • Dernières excentricités :
    le DR400-200 cv, dit DR500 Président, est un DR480 encore plus puissant, finalement trop puissant pour son aérodynamique entravée par ce gros train d'atterrissage. Le DR500 bénéficie cependant d'une hélice tripale à pas variable et d'une avionique modernisée et c'est un très bel avion.
  • A l'inverse, le DR400-135 est un retour en arrière, ou en avant : c'est le modèle à moteur Thielert Diesel 135 cv. Innovation d'avenir ?




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