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Esquisse
de la page 6 |
En transition : on retourne dans notre station Gorge, pour que le "fait divers" qui
s'est produit un peu plus tôt soit découvert.
Le public feint dans un premier temps l'indifférence (pourtant, ça doit sentir assez
mauvais sur le quai !), puis dès lors qu'il lui est acquis que quelqu'un s'occupe de la
fille, il joue à merveille son rôle de badauds voyeurs.
Les vues externes de la ville nous ramèneront progressivement, jusqu'à la page 7,
au "Personnage 1" pleurant son amie - la victime du viol-homicide.
On retrouve la station Gorge en vues diverses et dominantes. Si la station avait été plus grande
ou plus complexe, il m'aurait fallu en faire des esquisses préalables et des plans, comme je l'ai fait
en vue de la dernière case de la page 5.
A défaut, je me suis servi des esquisses précédentes pour reporter
fidèlement les détails déjà portés.
Cliquez sur l'image pour accéder aux tracé finaux de la page 6.
Dans la foulée de la scène de viol, j'ai repris ce procédé bien pratique qui consiste à introduire des
personnages dans un environnement en perspective en ayant recours à des rectangles.
Ces rectanges sont en proportions mesurées à l'échelle, en référence par exemple à la largeur du quai (4 mètres),
à la hauteur du couloir de sortie (~2,50 m). De même, la hauteur des bancs en plastique est déterminée à la règle et
non au jugé.La première image de gratte-ciels, en bas, conforte la piste entrouverte par la page 1 :Une référence supplémentaire y est faite au travers des divagations du vieillard qui braille, sur la dernière vignette.
la ville où se déroule mon histoire ressemble étrangement à Berlin !
En effet, comparez donc la vignette avec cette photo que j'ai prise du Sony Center à Potsdamer Platz.
La différence tient essentiellement à un détail : en arrière-plan du dessin, vous pouvez apercevoir...
l'une des anciennes tours jumelles du World Trade Center !
L'imagination permet les assemblages les plus tordus, ici associant la modernité agressive des buildings berlinois
érigés il y a moins de 10 ans avec le souvenir sinistre des attentats de septembre 2001.
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