J'ai structuré ce synopsis en un prologue et sept scènes afin de pouvoir rythmer mon histoire.
Le rythme est important, car au jugé, j'apprends à concevoir si les pages s'enchaînent bien, ou si au contraire le lecteur risque de "trébucher" sur l'histoire lorsque je passerai d'un cadre à un autre.
Je perçois grâce à cette structuration à quel moment je change d'environnement, et envisage ainsi une vignette ou deux qui soit aideront la transition vers la suite, soit porteront un "dernier regard" sur la scène en cours - dans cet esprit, on peut prévoir par exemple des travellings arrières.
C'est à partir de ce moment que je pourrai aussi retenir des détails qui interviendront dans la BD : des répliques, des objets précis que je tiens à représenter, des écarts humoristiques, ironiques ou tout ce que l'on voudra. Le détail côtoie la conception d'ensemble, dans cette phase.
Au vu du scénario, je peux enfin estimer combien de pages cela me prendra. Mon devis initial de 20 pages me semble ainsi quelque peu réducteur. Une trentaine sera déjà plus réaliste. Et l'achèvement de ma BD n'en sera que plus lointain !
Heureusement, l'hiver arrive à grands pas, et bientôt reviendra le temps où je ne pourrai plus ressortir de chez moi, serai acculé au dessin (ben oui, sans télé...).
Et précisément, on peut commencer à dessiner. Commencer à esquisser (cliquez sur l'esquisse).
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